Acheter dans le neuf plutôt que dans l’ancien est-il vraiment une mauvaise opération comme on l’entend souvent ? Cela est loin d’être le cas. Même si le différentiel de prix est bien réel – il dépasse même parfois les 30 % dans certaines zones -, l’écart tend à se réduire actuellement, notamment dans les grandes villes où l’inflation sur les prix est galopante dans l’ancien. Par ailleurs, pour établir une comparaison pertinente, il convient de considérer les atouts spécifiques du neuf, qui ne sont pas minces.
Le neuf peut être exonéré de taxe foncière
Parking en bonus
Un autre critère à prendre en compte concerne les prestations offertes dans le neuf. Dans leurs programmes, les promoteurs prévoient presque systématiquement une ou deux places de parking par lot, comprises dans le prix. Une denrée rare dans le parc de logements déjà bâtis ! Or, la valeur vénale d’un parking peut atteindre 20 000 euros dans certaines villes denses, faiblement pourvues en emplacements de stationnement.
Visibilité sur les charges.
Frais de mutation (frais de notaire)
Pour commencer, les frais de mutation dont s’acquitte l’acquéreur d’un bien en VEFA (Vente en état futur d’achèvement) sont nettement inférieurs à ceux payés pour un logement ancien. Ils sont compris entre 2 et 3 %, contre 8 % environ dans l’ancien. Pour un logement d’une valeur de 200 000 euros, l’économie sur les frais de notaire sera ainsi de 10 000 à 12 000 euros, ce qui allège l’addition finale.
Consommation réduite
Autre avantage du neuf, la réglementation impose aux constructeurs de respecter des normes énergétiques de plus en plus strictes. Les fuites d’air doivent être limitées, tout comme la consommation énergétique. Résultat, les biens neufs (maisons et immeubles) sont nettement moins énergivores que des logements anciens, même de construction récente. Par rapport à un logement ancien standard, l’économie potentielle sur la facture énergétique se chiffrent à plusieurs milliers d’euros sur quelques années.